Pages

Publié par lapluiedudharma.over-blog.com

 

Dixième message de pratique

  

Chère Grande Famille de la Retraite d’hiver,

 

Nous espérons que la pratique avec votre enfant intérieur vous a amené beaucoup de belles découvertes.

 

Message-4.jpg

 

Certains d’entre nous continuent leur exploration des autres pratiques, comme par exemple celle des frontières et de découvrir des espaces de liberté immense dans ces frontières.

 

Mais il se peut aussi que nous nous sentions désespérés et que nous traversions des moments de confusion et de désespoir. Dans ces moments là,  nous ne sentons pas en nous la présence de l’enfant intérieur, où si nous la sentons, nous ne savons que faire et que  lui dire.

Nous avons du mal à entendre parler « d’arroser nos graines de joie »

 

Tout d’abord essayons de reconnaitre et d’embrasser avec bienveillance cet état de souffrance, de nous donner de l’empathie. Ayant de la difficulté à accepter notre propre enfant intérieur blessé, nous pouvons nous trouver dans la situation où il nous est difficile d’être ouvert aux autres, d’établir une relation avec les autres, devenant sensibles aux enfants intérieurs blessés des personnes qui nous entourent.                                       .
Les poèmes de pratique offerts par Thây pour cette année lunaire nouvelle « Ecoutons-nous les uns les autres » et « Soyons là les uns pour les autres » sont un encouragement à être présent, et pour pouvoir être vraiment présents pour les autres nous devons tout d’abord être présents pour nous même.

Si ces blessures du passé ne sont pas soignées nous pouvons rester des enfants, des adolescents toute notre vie et nous n’aurons pas accès à notre vraie humanité.

Prenons en soin, guérissons-les afin  de devenir de vrais êtres vivants.

 

Message-5.jpg

 

Nous pouvons parler de ce que nous ressentons à cet enfant pour l’instant muet :

 

« Petit enfant, je ne sens pas ta présence en moi et j’en souffre ;

je me sens désespéré et dans la confusion.

Je me sens vide de moi, vide de toi, et pourtant je sais que tu es toujours vivant quelque part en moi ! 

J’accepte que tu fasses silence en moi, car je sais que ce silence traduit ta peur et ta souffrance, je dis oui  à ce silence de toi et  ’accueille avec tendresse notre souffrance commune.

Je ne peux pas pour l’instant t’apporter joie et réconfort car je suis trop mal pour ça.  

Tout ce que je peux t’apporter, c’est ma vraie présence,  petite fille, petit garçon, il faut que tu saches que je suis là pour toi ! 

 Sur ce chemin dans la nuit, je m’engage à être la vigie sur le bateau, à  tenir la barre sans savoir où est la terre et où sont les récifs. »

 

Petite fille, petit garçon, je m’engage à être l

la sentinelle qui tiens la torche allumée dans la nuit de tempête, et de maintenir vivante l’énergie de la pleine conscience,  pas à pas, instant après instant, inspiration après expiration, me souvenant que tout ce que je cherche est là déjà, me souvenant que tout est impermanent, que le calme  remplacera la tempête, et que l’aube succèdera à la nuit. 

Je te promets d’être là  vivante, vivant pour toi, à guetter patiemment la venue de l’aube, pour t’accueillir lorsque tu te manifesteras »

 

Message-6.jpg

 

Belle pratique à tous les enfants de la Terre !

 

Pièce jointe : Méditation guidée sur l’enfant intérieur et sa guérison