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Publié par lapluiedudharma.over-blog.com

 

Neuvième message de pratique

 

Chère Famille,

 

Dans son enseignement du 13 janvier Thầy nous a offert une très belle définition du lâcher-prise :

 

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« Le lâcher-prise signifie abandonner le fardeau, nous posons le fardeau et marchons dans la liberté »

Continuons notre pèlerinage et pas à pas avec patience et confiance, découvrons quel est notre fardeau en ce moment et posons-le !

 

Une porte qui nous est proposée cette semaine pour continuer notre voyage est celle de renouer le lien avec notre enfant intérieur.


« Le lâcher-prise signifie abandonner le fardeau, nous posons le fardeau et marchons dans la liberté »

 

 

Continuons notre pèlerinage et pas à pas avec patience et confiance, découvrons quel est notre fardeau en ce moment et posons-le !

 

Une porte qui nous est proposée cette semaine pour continuer notre voyage est celle de renouer le lien avec notre enfant intérieur.

 

En nous tous se trouve un enfant. Cet enfant a-t-il encore la capacité de s’émerveiller ? En nous peut-être se trouve cette part de l’enfant qui n’a pas grandi et qui est bouleversé par le monde. Cet enfant a acquis une manière de sentir le monde. Peut-être a-t-il cultivé une saine image de lui-même ou bien au contraire a-t-il cultivé un sentiment de mésestime personnelle amenant un sentiment d’insécurité.

Certains d’entre nous ont grandi en se sentant aimés, désirés et appréciés ou bien en se sentant blessés, violentés, abandonnés, non reconnus dans nos désirs.

 

Comment retrouver cette capacité d’émerveillement ?

Prenons du temps de qualité avec cet enfant en allant dans un endroit où nous nous sentons en sécurité, bien à l’aise, où nous ne serons pas dérangés, comme par exemple dans un jardin au pied d’un arbre, dans notre cuisine devant une tasse de thé, au bord d’un lac, d’une rivière, dans notre salle de méditation, etc….une chose importante à ne pas oublier de faire est d’éteindre notre téléphone portable.

 

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Installons-nous confortablement et parlons-lui ou bien écrivons-lui.

 

Entrons en contact avec cet enfant tout d’abord pour le rassurer, lui dire que l’on est là pour lui, pour prendre soin de lui, d’elle, car peut-être cet enfant a peur de se manifester. Parlons-lui comme nous parlerions à notre propre enfant. Voici un exemple de dialogue que nous pouvons avoir mais petit à petit la connexion deviendra plus intime, plus personnelle.


Installons-nous confortablement et parlons-lui ou bien écrivons-lui.

 

Entrons en contact avec cet enfant tout d’abord pour le rassurer, lui dire que l’on est là pour lui, pour prendre soin de lui, d’elle, car peut-être cet enfant a peur de se manifester. Parlons-lui comme nous parlerions à notre propre enfant. Voici un exemple de dialogue que nous pouvons avoir mais petit à petit la connexion deviendra plus intime, plus personnelle.

 

« Petit garçon, petite fille (nous pouvons dire son prénom), je sais que je t’ai trop longtemps négligé (e) mais aujourd’hui je suis là pour toi.

Parle-moi de toi, parle-moi de ta souffrance, de tes peurs, de tes besoins, de tes désirs. Je te promets de prendre chaque jour du temps pour revenir vers toi ! 

 

Peut-être dans le passé tu étais seul(e), fragile, vulnérable, abandonné(e) sans aucun moyen de te défendre. Tu as du mettre en place une carapace en toi et autour de toi pour te protéger, et pendant tout un temps cela t’a permis de survivre, mais au prix de combien de souffrances !

 

Aujourd’hui ces moyens de défense ne te sont plus utiles et sont même devenus un obstacle à ta vie, à notre vie. J’entends et je comprends enfin ta souffrance et je suis plein de tendresse et de compassion pour toi. Je ne te juge pas, je t’accepte et je t’aime tel (telle) que tu es ! »

 

L’assurant de la sincérité de notre amour pour lui, pour elle, nous allons l’inviter à quitter la prison du passé pour revenir dans l’ici et le maintenant.

 

Peut-être avait-t-il l’habitude de se réfugier dans l’ombre, l’obscurité (de s’enfermer dans les toilettes pour pleurer…..).

 

Prenons sa main et emmenons-le profiter de la chaleur du soleil.

 

« Mon petit, ma petite si tu le veux, nous pouvons mettre fin à ces souffrances et guérir les blessures du passé, mais pour cela tu dois accepter de quitter l’enfermement du passé. Rejoins-moi dans le moment présent ! Je suis adulte maintenant, un peu plus solide et un peu plus aimant, animé par l’énergie de la pleine conscience.

Regarde ! tu ne risques plus rien, nous ne risquons plus rien.

 

Avec moi tu n’es plus vulnérable : nous avons maintenant les moyens de nous protéger, nous avons la lumière du Dharma qui nous guide, la protection du bateau de la Sangha qui nous porte ! Je vais écouter tes besoins, prendre soin de toi, et t’aider à grandir en moi. Ouvre les yeux et le cœur, instant après instant, contemple avec moi les merveilles de la vie : la pleine lune, les vagues sur la mer et le perce neige dans le pré, écoute le chant du merle et le murmure du ruisseau, déguste ce thé délicieux, sens la caresse du vent doux sur ta peau !

 

Découvre avec moi le bonheur d’aimer et de se laisser aimer, laisse-toi surprendre, étonner, émerveiller à chaque instant !  »

 

 

                       Message 3                                                                                                                                                                                                                                            

Chaque jour nous pouvons lui rappeler cela afin qu’il ose revenir dans le moment présent et qu’il réalise qu’il ne risque plus rien, qu’il découvre ainsi la joie de vivre.

 

Rappelons-nous que le Bouddha, comme l’enfant blessé sont toujours là, vivants et disponibles en nous et que nous pouvons les inviter et leur parler à chaque moment.

Chaque jour nous pouvons lui rappeler cela afin qu’il ose revenir dans le moment présent et qu’il réalise qu’il ne risque plus rien, qu’il découvre ainsi la joie de vivre.

 

Rappelons-nous que le Bouddha, comme l’enfant blessé sont toujours là, vivants et disponibles en nous et que nous pouvons les inviter et leur parler à chaque moment.

 

On peut ne pas se sentir prêt à aborder cette pratique de dialogue avec l’enfant intérieur ; se renforcer dans les pratiques précédentes, reste une aide précieuse.

 

Belle pratique à tous les enfants de la Terre, grands et petits !