2 ème message de la Retraite d'Hiver Chez Soi 2014
9 Décembre 2014 , Rédigé par Maison de l'Inspir
Le chemin n'est pas un rêve. Ce n'est pas un souhait.
Le chemin est la pratique concrète.
Et il sauvera notre vie, il sauvera nos enfants.
Lorsque nous sommes sur le chemin, alors de l'intérieur de nous s'élève un flot de compassion et de bonté aimante et notre souffrance s'allège."
-Thich Nhat Hanh
au Vatican Offrande du Chant d'Avalokiteshvara
Les six Paramita, chemin de l'amour véritable
Deuxième message retraite d'hiver chez soi 2014/2015 : Shila Paramita
Les entraînements inter-sont, pratiquer profondément un entrainement, c’est les pratiquer tous. Les Paramitas inter-sont, pratiquer profondément une Paramita, c’est les pratiquer toutes.
En écrivant :
« La pratique des cinq EPC est une forme d’amour, une forme de don.
Shila Paramita est le cadeau le plus précieux que nous puissions offrir à notre société, à notre famille, à ceux que nous aimons » (1)
Thây nous offre de porter un éclairage très profond sur les entrainements.
Nous avons tendance à voir les entrainements comme une contrainte, un devoir, un objectif à atteindre. Comment pouvons-nous les voir comme un acte d’amour, un don ?
Regardons les entrainements comme un joyau dont nous pouvons admirer toutes les facettes et attardons nous sur celle de l’amour et du don.
Propositions de pratiques
1) Comment apprendre à voir les entrainements sous l’angle de l’amour et du don (don de la présence, stabilité, liberté, fraicheur, espace) ?
Nous pouvons les lire et relire avec cette interrogation « A travers cet entraînement, que puis-je offrir de simple, profond et faisable ?» ? Ce peut-être une petite chose, une toute petite chose, mais indispensable comme un battement d’ailes de papillon ou une goutte d’eau dans un bec de colibri.
2) Offrir notre sourire et continuer à en découvrir les bienfaits en nous et autour de nous. Offrons un sourire communicatif, authentique, pas niais ou béat mais un sourire de profonde acceptation de nos fragilités, de notre vulnérabilité et donc de notre humanité.
C’est à partir de notre vulnérabilité que nous pouvons atteindre la richesse de la pratique de l’écoute profonde et de la parole aimante.
3) Continuons nos rendez-vous avec notre journal, les rendez-vous de la gratitude et de la contemplation de nos conditions de bonheurs et partageons.
Le Village est mobilisé autour de Thây, et n’est pas en mesure de nous offrir de nouveaux enseignements par internet, mais nous pouvons écouter et réécouter les enseignements qui sont en ligne, retenir un passage, une phrase qui peut nous inspirer une pratique simple ; par exemple un gâthâ ou un petit parcours de marche en pleine conscience.
Nous pouvons nous sentir fragiles et vulnérables, mais avec « le fruit de notre compréhension murissant doucement » (2) nous apprenons à développer notre confiance dans la voie du Bouddha.
« Conscients de la chance que nous avons d’être sur ce chemin de pratique, nous n’avons à nous faire de soucis pour le présent ni à avoir peur du futur »(3)
J’inspire, conscient-e- de la chance d’être sur ce chemin
J’expire, je souris à la vie…
(1) « Le cœur des enseignements du Bouddha
(2) Chant de l’offrande de l’encens
(3) Préambule des cinq entrainements à la pleine conscience.