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Publié par lapluiedudharma.over-blog.com

Chers Frères et Sœurs dans la pratique, chère grande famille,

 

Nous espérons que la retraite d’hiver se passe bien pour tout le monde.

Cette semaine nous aimerions  vous offrir une petite histoire :

 

« Momo est un petit garçon malheureux qui ne sourit jamais. Monsieur Ibrahim lui demande pourquoi et Momo lui répond que  sourire, c’est pour les riches.

Il veut dire par là que c’est pour ceux qui ont de la chance et qui sont heureux. M. Ibrahim lui révèle alors un secret important : on ne sourit pas parce que l’on est heureux ; on est heureux parce qu’on sourit. »

 

En ce temps de fêtes offrons notre pratique du sourire. Un sourire est le cadeau le plus précieux que l’on puisse offrir et de plus il est gratuit. Nous n’avons pas besoin de dépenser nos économies, notre énergie pour le trouver. Il est la présent pour nous à tout moment.

 

Le matin en nous réveillant sourions, nous pouvons répéter le gâthâ :

 

« Me réveillant ce matin, je souris.

J’ai vingt-quatre heures toutes nouvelles.

Je forme le vœu de vivre chaque instant dans sa plénitude

et de poser sur le monde un regard aimant. »

 

En nous regardant dans le miroir de la salle de bain sourions à notre reflet. Peut-être n’avons-nous absolument pas envi de sourire, alors prenons nos doigts et portons-les aux deux coins de notre bouche et mettons un sourire sur nos lèvres. Cela paraît un peu stupide mais ce simple geste nous fera sourire. Un sourire détend. Un sourire change notre esprit.

Tout d’abord pratiquons le sourire pour nous même, sourions à nos yeux, nos mâchoires, notre cœur, nos pieds, à notre corps tout entier, nous sommes vivants et  c’est merveilleux.

C’est une pratique, un entrainement. Petit à petit le sourire deviendra naturel, et notre sourire montera de l’intérieur de notre être. Sourions lorsque nous répondons au téléphone, la personne à l’autre bout du fil sentira notre sourire. Sourions durant notre méditation assise, lorsque nous pratiquons la relaxation totale, la marche. Observons nos mâchoires, Ouvrons notre bouche toute grande, faisons une grimace,  notre sourire viendra plus facilement, car très souvent notre visage est crispé et nous n’en sommes pas conscients.

Observons notre façon de sourire, sourions juste pour offrir notre sourire c’est tout. Nous pouvons sourire aussi avec nos yeux.

Sourions à notre colère, lorsque nous sommes en colère nous pouvons essayer de nous souvenir du gâthâ

 

« Sachant que la colère m’enlaidit,

 je m’offre un sourire.

Je reviens en moi-même pour protéger mes pensées

et ne cesse de méditer sur l’amour. »

 

Sourions à la nature, aux animaux, aux personnes que nous rencontrons. Sourions lorsque nous sommes pris dans les embouteillages, sourions à la caissière du supermarché, au mendiant qui nous tend sa main, à la personne que nous croisons dans la rue. Offrons notre sourire gratuitement n’attendant pas que les personnes nous sourient en retour.

 

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Au début un sourire peut être forcé, crispé, de convenance, de politesse, diplomatique. Mais nous ferons très bientôt une expérience tout à fait différente. Une joie profonde va naitre en nous. Entrainons-nous à sourire et notre sourire changera notre vie et celle des autres. Un vrai sourire plein d’amour peut guérir ; peut arrêter un conflit. Il est le garant de la paix, de la joie, de la sérénité, du bonheur. Le sourire illumine la vie, donne de la lumière à notre quotidien.. Un sourire peut empêcher un suicide. Un sourire peut redonner le gout de travailler. Un sourire peut transformer une vie entière. Ne mésestimons pas l’importance du sourire ; c’est un cadeau royal qui nous a été donné à la naissance.

 

Joyeuse pratique !

 

Un point important à se souvenir est de rester en lien les uns avec les autres et de pouvoir partager sur notre pratique. Cela peut-être avec deux ou trois amis avec lesquels nous avons une affinité ou bien dans notre communauté de pratique.

 

Vos frères et sœurs sur le chemin.