7 . Vivre dans le Présent

Vivre dans le Présent

Je reconnais que j’ai une forte énergie d’habitude d’être distrait ; je laisse souvent mon esprit penser au passé si bien que je me noie dans le chagrin et les regrets ; cela m’a fait perdre tant d’opportunités d’entrer en contact avec les choses merveilleuses de la vie et qui ne sont présentes que dans l’instant. Je sais que pour beaucoup d’entre nous, le passé est devenu notre prison ; nous passons notre temps à nous plaindre ou à regretter ce que nous avons perdu. Cela nous ôte l’opportunité d’entrer en contact avec les choses rafraîchissantes, belles et merveilleuses qui pourraient nous nourrir et nous transformer dans le moment présent. Nous ne savons pas être en contact avec le ciel bleu, les nuages blancs, le saule vert, les fleurs jaunes, le bruit du vent dans les pins, le bruit de l’eau courante du ruisseau, le bruit des oiseaux qui chantent et le bruit du rire des enfants dans la lumière du petit matin. De même, nous ne savons pas entrer en contact avec les choses merveilleuses qui sont présentes dans notre propre être.

Nous sommes incapables de voir que nos deux yeux sont deux précieux joyaux. Quand nous ouvrons les yeux, nous pouvons être en contact avec le monde fait de dix mille formes et couleurs différentes. Nous ne reconnaissons pas que nos deux oreilles sont deux organes sensoriels merveilleux ; si nous écoutions attentivement avec ces deux oreilles, nous entendrions le doux bruissement du vent dans les branches du pin, le gazouillis du loriot doré ou le son de la marée montante lorsqu’elle joue son irrésistible musique sur le rivage au petit matin. Notre cœur, nos poumons, notre cerveau aussi bien que notre capacité à ressentir, à penser et à observer, tout cela fait également partie des merveilles de la vie. Le verre d’eau claire ou de jus d’orange doré dans nos mains, c’est aussi une merveille de la vie. Pourtant, en dépit de cela, je suis souvent incapable d’entrer en contact avec la façon dont la vie se manifeste dans le moment présent, parce que je ne pratique pas la respiration consciente et la marche consciente pour retourner au moment présent.

Cher Bouddha, s’il te plaît soit mon témoin. Je promets de pratiquer afin de réaliser les enseignements que tu nous as donnés. Je sais que la Terre Pure n’est pas une promesse illusoire pour le futur. La Terre Pure c’est aussi le chemin de terre rouge bordée d’herbe verte, les petites fleurs violettes et dorées, le ruisseau murmurant et les brillants petits cailloux qui reposent au fond de son lit ; notre Terre Pure, ça n’est pas seulement les roses et les lotus parfumés, c’est aussi le compost qui nourrit les roses ou encore la boue qui nourrit les racines du lotus.

La Terre Pure a l’apparence extérieure de la naissance et de la mort, pourtant, lorsque je regarde en profondeur, je vois que la naissance et la mort sont interdépendants : l’un n’est pas possible sans l’autre. Et en regardant encore plus profondément, je peux voir qu’il n’y a ni naissance ni mort, mais seulement manifestation. Je n’ai pas besoin d’attendre que ce corps se désintègre pour entrer dans la Terre Pure du Bouddha ; par ma seule façon de regarder, de marcher et de respirer, je peux produire les énergies de Pleine Conscience et de concentration qui me permettent de pénétrer dans la Terre Pure et faire l’expérience de tous les miracles de la vie qui sont présents là, dans l’ici et le maintenant.

Touchons La Terre

Cher Bouddha, je touche la Terre deux fois afin d’entrer en contact avec toi et avec la Terre Pure du moment présent. ( C )

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#Toucher la Terre