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Publié par lapluiedudharma.over-blog.com

Vivre en Profondeur

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Cher Bouddha, en nourrissant en moi l’éveil et la compréhension sur l’impermanence, j’ai pu comprendre clairement les cinq commémorations que tu nous as transmises en guise de méditation quotidienne.

1 . Je suis de nature à vieillir, il n’y a aucun moyen pour moi d’échapper à la vieillesse.

2 . Je suis de nature à tomber malade, il n’y a aucun moyen pour moi d’échapper à la               maladie.

3 . Je suis de nature à mourir, il n’y a aucun moyen pour moi d’échapper à la mort.

4 . Tout ce que j’apprécie et chéris aujourd’hui, j’aurai à en être séparé dans le futur.

5 . Mon seul et véritable héritage ce sont les conséquences de mes actions du corps, de          la parole et de l’esprit. Mes actions sont le sol sur lequel je me tiens.

 

Par ma capacité à nourrir la prise de conscience de l’impermanence, je suis capable de chérir précieusement chaque jour. Honoré du Monde, tu as su utiliser ton temps, ta santé et ta jeunesse pour mener une carrière de libération et d’éveil. Je suis déterminé à suivre ton exemple et à ne pas courir après le pouvoir, un statut social, la reconnaissance, et le profit. Je ne veux plus gaspiller mon temps ; je vais utiliser mon temps et mon énergie pour pratiquer à transformer mes afflictions et à donner naissance à la compréhension et à l’amour. Cher Bouddha, étant ton descendant et ta continuation, j’aspire à pratiquer de telle sorte que ta carrière de compréhension et d’amour puisse continuer à vivre dans toutes les générations futures de pratiquants.

 

En nourrissant la prise de conscience de l’impermanence, je peux voir comme est précieuse la présence des gens que j’aime : mes parents, mes professeurs, mes amis et mes compagnons de pratique. Je sais que mes bien-aimés sont tout aussi impermanents que moi. Je suis bien souvent dans l’oubli et l’insouciance, imaginant que ceux qui me sont chers seront à mes côtés pour toujours ou aussi longtemps que durera ma vie. J’ai tendance à penser qu’ils ne vieilliront jamais, qu’ils ne seront jamais malades et qu’ils ne seront jamais absents de moi. Je ne sais pas apprécier leur présence ; je ne sais pas trouver de joie et de bonheur à être avec eux ; au lieu de cela, je parle mal et je ne me comporte pas très bien ; il y a même des fois où, lorsque je suis irrité après mes êtres chers, j’émets le vœu secret qu’ils s’en aillent loin de moi. Je les ai fait souffrir, je les ai rendu tristes et les ai mis en colère, tout simplement parce que je n’ai pas su les apprécier.

Je suis conscient que j’ai pu parfois traiter mon père, ma mère, mon frère, ma sœur, mon maître, mes frères et sœurs dans le Dharma, ou bien mon ou ma partenaire d’une manière inconsidérée, froide et pleine d’ingratitude.

Cher Bouddha, de tout mon cœur, j’exprime du regret pour ces fautes. Je dois apprendre à dire des choses telles que : « Père, tu es toujours en vie auprès de moi et cela me rend très heureux. » « Frère, sœur, ta présence à mes côtés est une présence solide. T’avoir dans ma vie me donne beaucoup de joie. » « Mère, j’ai beaucoup de chance de t’avoir dans ma vie. » « Sœur, frère, tu me rafraîchis, et tu embellis ma vie. » Je suis déterminé à m’entraîner à utiliser la parole aimante, tout d’abord envers ceux qui me sont proches et que j’aime, puis envers tous.

 

Touchons La Terre

 

Cher Bouddha, maître des dieux et des humains, s’il te plaît soit mon témoin. ( C )

 Maître respecté de la piété filiale, Mahamaudgalyayana, s’il te plaît soit mon témoin.( C )

Maître respecté, qui a humblement caché sa compréhension profonde, s’il te plaît soit        mon témoin. ( C )

 

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